Follow the cash
15 décembre 2022
Cette semaine, on suit les conseils de Warren Buffet.
Sa thèse : une belle entreprise crée de la valeur et génère des flux de trésorerie. Ces flux doivent être facilement identifiables. Qu’ils soient reversés aux actionnaires ou réinvestis dans l’entreprise.
Mise en pratique avec Coca-Cola (chiffres cumulés depuis 2010) :
– 520 milliards $ de chiffre d’affaires encaissés
– 370 milliards $ de coûts généraux (matières premières, fabrication, distribution, etc)
– 30 milliards $ d’autres coûts (intérêts, impôts, etc)
– et enfin, 30 milliards d’investissements (machines, usines, acquisitions et cessions de sociétés, etc)
Résultat : près de 90 milliards $ de cash générés par l’entreprise.
Comment Coca-Cola utilise ce surplus ? Il vous le rend. Intégralement. Via 60 milliards $ de dividendes cumulés et 20 milliards $ de rachat d’actions.
Même raisonnement avec Netflix (chiffres également cumulés depuis 2010) :
– 160 milliards $ encaissés auprès de ses clients
– 60 milliards $ de coûts généraux (marketing, R&D, administratif, etc)
– 10 milliards $ d’autres coûts (intérêts, impôts, etc)
– et, tenez-vous bien : 104 milliards $ dépensés en addition de contenus sur la plateforme
Résultat : déficit de 14 milliards $ (dont 1.3 milliards $ sur les douze derniers mois).
Et aucun retour à l’actionnaire. Ce n’est pas étonnant. Netflix nous fait passer d’un monde où un DVD vaut 15€, à un monde où on vous offre près de 6,000 séries et films pour 8€ par mois.
Fantastique pour l’utilisateur. Un peu moins pour l’entreprise. Surtout quand la concurrence s’intensifie : la seule façon de garder les clients est de dépenser massivement dans le contenu.
Dans le cas des entreprises qui réinvestissent les flux générés (comme Netflix qui investit dans son catalogue), il faut s’assurer que ces réinvestissements portent leurs fruits et génèrent de la croissance. C’est un point difficile à valider chez Netflix, qui stagne en nombre d’abonnés depuis quelques trimestres.
Une société qui ne distribue pas à ses actionnaires mais qui développe ses parts de marché et ses marges peut être un excellent support d’investissement, tout comme une société qui ne croît pas mais qui reverse ses profits en dividende.
Follow the cash.
Un bon exercice pour réaliser à quel point une entreprise génère de la valeur ou non.
Focus marchés et portefeuille
Comportement
Sur la semaine (du 6/12 au 13/12), le fonds reprend +1.9% tandis que le Nasdaq progresse de +1.5%. Notre performance s’explique par la progression des titres Pfizer (+ 7% sur la semaine) et BioNTech ainsi que par notre position dans l’obligation perpétuelle SAS Airlines.
Lignes
BioNTech : nous avons réduit la ligne de 2.5% à 1.5% du fonds hier après la hausse marquée du cours. Nous cristallisons nos profits et gagnons en agilité sur le titre.
Excellente semaine,
Pierre
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