Vous vous y voyiez déjà, un café latte dans la main droite et un MacBook air dans la gauche, prêt à débuter votre nouveau job dans cette boîte de tech révolutionnaire dont les bureaux sont situés sur Willow Road, Palo Alto, Californie.
Néanmoins ce scénario de rêve commence à être de moins en moins évident. Malgré un marché de l’emploi très serré avec un taux de chômage de 3,6% aux Etats-Unis, les grands (et les moins grands) groupes technologiques ne veulent plus embaucher.
Il s’avère que le boom des Netflix (x2 en quatre ans), Amazon (x3 en quatre ans), Snapchat (x2 en quatre ans) et autres Facebook (x3 en quatre ans) les ayant conduit à multiplier leurs nombres d’employés ces dernières années semble être terminé et l’ambiance passe désormais au contrôle des coûts.
En effet, le management de Netflix a annoncé la semaine dernière le licenciement de 150 employés afin de limiter ses dépenses opérationnelles, le PDG d’Uber a expliqué aux siens dans un mémo interne le mois dernier qu’il gelait les recrutements afin de faire face à un marché changeant et Microsoft a bien indiqué à tous ses managers que « dans un contexte qui se complexifie, les ressources doivent être très méticuleusement déployées là où se trouvent les meilleures opportunités ».
Ce ne sont pas des exemples isolés mais plutôt une tendance de fond qui se dégage : l’ère de l’argent gratuit étant sur le déclin, il est désormais l’heure pour ces sociétés de se concentrer sur les profits dégagés. Et comme le disait Warren Buffet : « c’est lorsque la marée se retire que nous découvrons qui se baigne nu ».
Qui de Netflix, Uber, Snapchat etc… nage sans maillot de bain? Rendez-vous aux résultats du second trimestre pour mieux le découvrir.
Excellente semaine,
Max