Presse

Les constructeurs automobiles européens ont-ils une chance face aux chinois ?

10 avril 2024

BYD, le constructeur automobile chinois, vient de sortir un nouveau modèle de véhicule électrique (EV), le Yangwang U9. Prix du bolide : 230.000 dollars. Une chinoise sur le marché de Porsche, tout un symbole.
L’avantage quand vous partez d’une page blanche comme les constructeurs chinois, c’est que vous construisez un outil industriel adapté. Et quand en plus vous êtes chinois, vous avez un avantage coût certain (et des subventions). Concrètement, ça permet à BYD – devenu le premier constructeur mondial EV devant Tesla – de vendre ses véhicules moins chers que Volkswagen en Allemagne. Côté qualité, les voitures chinoises obtiennent 5 étoiles sur les derniers classements Euro NCAP, le maximum, comme les européennes. La lutte va être difficile. Les constructeurs européens ont quand même des cartes à jouer. D’abord, ils maîtrisent les process de production à grande échelle. Ensuite, ils ont les ressources financières pour investir dans la transition. Certes, le chemin est étroit – embrasser le changement vers l’EV sans détruire radicalement l’activité historique – mais la question demeure de savoir à quel rythme se fera la transition. Depuis quelques mois, on voit poindre les challenges sur l’EV : moindre dynamisme de la demande, surcapacité, guerre des prix… et un regain d’intérêt pour l’hybride. Et puis il y a la force de la marque : Bentley (groupe VW) sera toujours Bentley. Isn’t it?

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